25 OCTOBRE 1925
20 MAI 1923
Louis-Hippolyte CHARLES (1772- 1837)
Né à Romans (Drôme) en 1772, Hippolyte Charles s’engage à 19 ans comme volontaire dans l’armée. Alors que Bonaparte vient de remporter ses premières victoires en Italie, Joséphine fait la connaissance d’un jeune lieutenant de hussard, Hippolyte Charles, adjoint du général Leclerc, beau-frère de Bonaparte. Bien qu’il soit plus jeune qu’elle de 9 années, elle ne peut résister à l’uniforme, mais aussi au personnage. Il va devenir son grand amour. Hippolyte Charles est un méridional de taille un peu au dessous de la moyenne, mais fort beau garçon avec son teint basané, ses longs favoris et sa moustache noire. D’après la duchesse d’Abrantes, « Charles ne s’exprimait qu’en calembours et faisait le polichinelle », mais ajoute-t-elle « il était ce qu’on appelle un drôle de garçon, il faisait rire ; il était impossible de trouver un homme plus comique ». |
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Le 19 juillet 1798, alors que Bonaparte est en Egypte, il lui est rapporté à nouveau les infidélités de sa femme. Il écrit à son frère Joseph pour préparer le divorce et se jure d’exterminer cette race de freluquets et de blondins ! La lettre de Bonaparte sera interceptée par l’amiral Nelson et la perte de la flotte française empêche toute correspondance. Apprenant le débarquement de Bonaparte à Fréjus, Joséphine se précipite au devant de son mari pour essayer, par son charme, de le dissuader dans ses intentions de divorce. Elle doit rompre avec Charles qui se consacre alors à des activités de munitionnaire. Comprenant enfin tout les avantages qu’elle peut tirer de son mari à l’apogée de sa gloire, elle va l’aider dans la conquête du Consulat. Elle devient ainsi la première dame du pays et demeure au palais du Luxembourg.
Le 14 novembre 1804, Hippolyte Charles achète le domaine de Cassan à François-Denis Courtiller, l’architecte de Pierre-Jacques Bergeret. Est-ce avec l’argent des affaires douteuses dans lesquelles Joséphine de Beauharnais l’avait impliqué que Charles fait l’acquisition de cette belle propriété de L’Isle-Adam ? Des tableaux du peintre-architecte Jean-Antoine Alavoine, en possession des descendants d’Hippolyte Charles, immortalisent le château et le domaine de Cassan à cette époque. Ayant perdu ceux qui lui ont apporté gloire et amour, Hippolyte Charles vend le domaine de Cassan en 1828 à Jacques-Honoré Recappé, ancien notaire et conseiller général de la Seine et Oise. Il décide de se retirer dans sa contrée d’origine où il a acheté un château à Génissieux dans la Drôme. Pour assurer le déménagement du mobilier de Cassan, des orangers en bacs ..., il fait venir de Génissieux un convoi de 40 chariots tirés par des bœufs ! |
source : Association Les Amis de L'Isle Adam
26 FÉVRIER 1922
Le Drame BEAUDIER
- La Croix de la Drome du 10/02/1895 - On cherche toujours Baudier
- Le Journal des Débats du 13/02/1895 - La fin de l' Anarchiste BAUDIER à Tain
- Le Stéphanois du 14/02/1895 - Corps repéché
- Le Journal de Tournon du 16/02/1895 - La fin de l' Anarchiste BEAUDIER à Tain
- La Croix de la Drome du 17/02/1895 - Epilogue
- A propos d' André ROMANS-VILLE qui a reconnu le Corps repéché ci dessus :
Le 30 juillet 1849, naissance d'André ROMANS-VILLE, à Romans (Drôme). Militant anarchiste.
Né de parents inconnus, il porte le nom de la ville où on l'a trouvé dans la rue de la Lanterne.
Ses premiers ennuis avec la "justice" date de son service militaire en Algérie, en 1872. Il est condamné par un conseil de guerre à un an de prison pour "outrage envers un supérieur". De retour à la vie civile, il reprend son métier de cordonnier.
Autodidacte devenu militant anarchiste, il participe activement, en 1890, au groupe de Romans "Terre et Liberté", et entretient une correspondance suivie avec Jean Grave, Sébastien Faure etc. Il est l'objet d'une étroite surveillance de la police, et après l'attentat d'Auguste Vaillant à la chambre des députés à Paris, l'hystérie anti-anarchiste se répand en province.
Le 10 février 1894, il est arrêté avec Pierre Martin et vingt autres compagnons; ils sont inculpés de "participation à association de malfaiteurs". Libéré quelques semaines plus tard, il doit à plusieurs reprises fuir les persécutions policières. En 1905, à Saillans, il prend part au congrès constitutif de la fédération socialiste SFIO.
Extrait Table Décennale de Peyrins du Déces de Francois BAUDIER, le 25 Janvier 1895 tué par son fils
Extrait du recensement de la Classe 1881 de la fiche de JB. BEAUDIER